Une de mes sortie sympa sur la Loire

C’est la fin de l’été. Je profite de l’aube pour démarrer ma session. Il fait encore nuit et je me dirige vers un épi que je connais bien.

Cet épi j’y ai déjà repéré des chasses ou j’y ai déjà pris des aspes… et les 30 minutes « réglementaire » avant le lever du soleil m’ont très souvent profité. Je commence par les radiers en amont, dans les pierres puis en aval. Comme le soleil n’est pas encore levé, j’ai pris un de mes sparkler doré.

Une fois la lumière du jour bien installée, je vais changer de streamer pour passer sur un colorie plus naturel mais avec quand même quelques brins de flash. Je reste toujours en alerte pour repérer des chasses et repérer si elles sont régulières sur les plages ou aux abords des épis. Pour les chasses « lointaines », je vais tenter quelques doubles tractions pour m’approcher au mieux, beaucoup de postes sont inaccessible à cause de la distance de lancer limitée. Si j’ai la chance d’avoir des chasses proches, je m’en approche le plus discrètement possible et je lance en plein dedans ou légèrement au-dessus.

Je vais beaucoup bouger pendant la session. Sans activités observable, je vais chercher les bancs d’ablettes, les herbiers et les pierres immergées et pêcher l’eau. Tout ça en restant attentif à des chasses qui peuvent reprendre sur une plage ou un autre épi.

La session dépasse rarement la demi-journée, le lancer de streamer en double traction est un peu fatiguant.

Une sortie en Loire est aussi une pêche d’opportunité : Je vais prendre le temps de passer un streamer plus lentement ou avec des animations saccadées près des pierres ou des herbiers pour tenter une perche, un beau chevesne ou un autre carnassier.

Je surveille aussi les gobages pour un passage en sèche et/ou nymphe, il suffit d’une éclosion pour mettre en activité les chevesnes, vandoises ou ides et quand j’en ai marre de la double traction ou que la session est « sans », ça repose un peu…

En fin de matinée si la chaleur s’est bien installée, l’activité a grandement faiblie à part des mulets qui « sursautent » quand ils nous voient, et si l’eau est encore chaude, j’en profite pour faire un petit bain pour me rafraichir avant de rentrer.